Bon à savoir

Publié par Iri & Vinny

Assurance RC voiture unique pour le Brésil, l'Argentine, le Chili, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay

Nous avons pu conclure à l'avance une assurance RC pour le véhicule valable au Brésil, en  Argentine, au Chili, en Bolivie, au Paraguay et en Uruguay, auprès de Speiser Seguros à Buenos Aires (roby@speiserseguros.com.ar) pour 120 USD pour 4 mois. Dans les pays où l'assurance RC véhicule est obligatoire pour les voyageurs, il nous a suffi de montrer la police d'assurance, que nous avons imprimée avant de partir sur du papier vert.

Pour les autres pays, nous avons pris des assurances sur place, à la frontière ou à proximité, qui ne nous ont pas coûté très cher.

 

Passage de frontière Guyane française/Suriname

Horaires et prix du bac "La Gabrielle" à Saint-Lauren du Maroni: http://www.97320.com/attachment/429919

La Gabrielle ne peut transporter que de 8 à 10 voitures, donc ne pas arriver trop proche de l'heure de départ pour être sûr de partir. Nous avons payé 38.40 EUR pour la voiture et deux passagers.

Il est bien plus avantageux de conclure une assurance responsabilité civile pour la voiture au Suriname qu'en Guyane.

A la douane, après avoir fait tamponner nos passeports, nous sommes allés à pied à "Godo Office Bank", située sur la route qui part sur la droite depuis le bureau de douane. Aller au bout de cette rue et c'est sur la gauche.

Au bureau de change situé avant le pont de Paramaribo, le taux de change est actuellement de 1 EUR = 7 SRD. Chez Godo, nous avons payé 66 SRD pour un mois d'assurance, soit 10 EUR (à un taux un peu moins avantageux de 6.3).

Le bureau Godo ferme à 15h30. S'il est fermé, on nous a dit d'aller chez "Baldew".

Nous sommes ensuite revenus à la douane avec l'attestation d'assurance et nous sommes fait établir un certificat d'importation temporaire du véhicule dans le bureau situé à côté du guichet où on se fait tamponner le passeport.

Nous sommes partis avec le bac de 14h, et nous avons quitté Albina à 15h30.

 

Passage de frontière Suriname/Guyana

Il est possible de contracter une assurance responsabilité civile voiture pour le Guyana à Nieuw Nickerie, auprès d'une succursale de l'agence Assuria (R.P. Bharosstraat 68). Nous avons payé 39 SRD pour un mois. Cette succursale ferme à 15h00.

On peut changer des EUR pour des SRD à Nieuw Nickerie au même taux que celui du bureau de change situé avant le pont de Paramaribo.

Nous avons logé dans un hôtel tout à fait correct nommé "Pak Hap" pour 195 SRD la nuit, petit déjeuner compris (soit moins de 30 EUR). Parking sur la voie publique devant l'hôtel, surveillé la nuit.

Le portail du ferry de Canaima ferme à 10h00. On nous a conseillé d'arriver entre 7h et 8h pour être sûr de partir. En général, il y a deux départs de ferry par jour, autour de 10h45 et de 14h00 de l'après-midi. En ce moment il n'y a qu'un seul départ par jour, vers 10h45, en raison de travaux.

Les billets pour le ferry coûtent 20 USD par personne, et 45 USD pour la voiture. Nous avons payé 85 USD pour la traversée. Il aurait été moins cher de payer en SRD (467 SRD, soit 67 EUR). Il est uniquement possible de payer en SRD ou USD. On doit d'abord passer à un guichet où on remet nos passeports et l'assurance RC voiture pour le Guyana. Ensuite on nous fait entrer à l'intérieur du bâtiment. Un agent rend les passeports, puis nous passons dans un bureau remettre notre certificat d'importation temporaire du véhicule, et enfin à la douane où on se fait tamponner les passeports et où on remet la partie détachée de la feuille d'immigration remplie à l'arrivée à Albina.

Pour ceux qui voudraient passer le plus rapidement possible de Guyane au Guyana, on pense que c'est possible en 1 jour en partant de Saint-Laurent du Maroni avec le bac de 9h00, et arriver à Nieuw Nickerie le jour même. Assuria ouvre à 7h00 du matin, il est donc jouable d'y passer avant d'aller au ferry, qui se trouve à environ 50 km du centre-ville de Nieuw Nickerie (compter 45 min).

Le ferry est parti à 10h45, avec une vingtaine de voitures à bord. Arrivée 30 min plus tard à Moleson Creek au Guyana. Il y a un décalage d'une heure entre le Suriname et le Guyana, il était donc 10h15 heure locale. Nous avons quitté la douane à 12h00, après avoir effectué toutes les formalités.

Il fut un temps où les véhicules immatriculés en France n'étaient pas autorisés à circuler au Guyana. Ce n'est plus le cas, et nous n'avons pas reçu de traitement différencié par rapport aux autres personnes voyageant avec leur véhicule. Nous avons tout de même contacté Mme la consule du Guyana à Cayenne, Mme Travise Tracey-Lecante (tél 0694940592), pour être sûrs qu'il n'y aurait pas de problème à notre arrivée au Guyana. Nous lui avons transmis par email (consul.guyana.cayenne@gmail.com) les documents suivants:

passeport, visa pour le Suriname, carnet de vaccination contre la fièvre jaune, permis de conduire, permis de conduire international, carte grise.

Il n'y a pas besoin de visa ni d'autorisation spécifique préalable pour entrer au Guyana avec son propre véhicule immatriculé en France.

Le trajet de Moleson Creek jusqu'à Georgetown nous a pris 3 heures, sur une route de bonne qualité.

 

Trajet de Georgetown à Lethem

A Georgetown, il faut acheter le billet pour le bac qui traverse la rivière Essequibo, sur la piste pour Lethem. Il n'est pas possible de l'acheter sur place. Nous l'avons acheté au Western Union situé dans le "Survival Supermarket" de Vlissengen Road, pour 7'000 GYD. Le taux de change actuel (mai 2016) est de 1 EUR = 210 GYD, ce qui revient à 33 EUR.

Il est également possible d'acheter ce billet dans d'autres villes, comme Linden (à la Citizen Bank).

En ce moment il n'y a pas besoin de 4x4 pour faire la piste. Nous avons croisé des petites voitures de tourisme. Nous n'avons pas eu à enclencher une seule fois la fonction 4 roues motrices de notre Dahiatsu Terios.

Le trajet se décompose comme suit:

- de Georgetown à Linden, environ 110 km de route aspahltée en relatif bon état, avec quelques trous qui prennent par surprise, spécialement quand il pleut. Nous l'avons fait en 1h45 sous une pluie battante

- de Linden à Mabura Hill, il y a 125 km de piste large, dure, et couverte de nids de poule. Environ 10km avant le village de Mabura Hill il y a un point de ravitaillement en essence et nourriture. Il est sans doute même possible d'y dormir. Nous avons mis 3h15 pour arriver au point de ravitaillement depuis Linden, et 3h45 jusqu'à Mabura Hill. Premier checkpoint à Mabura Hill.

- de Mabura Hill à Kurupukari il y a 85km de piste plus étroite et vallonnée, un peu moins dure que le précédent tronçon, avec des virages parfois secs. Nous l'avons fait en 2h30.

- le bac de Kurupukari sur la rivière Essequibo opère de 6h du matin à 6h du soir, la traversée dure une petite demi-heure. 2ème checkpoint de l'autre côté de la rivière.

- De ce checkpoint à Annai, il y a environ 100km de piste. C'est la partie la plus agréable de la piste, moins dure et moins de nids de poule. Elle nous a pris 2h15. L'arrivée sur la région d'Annai a quelque chose de magique.

Différents lodges proposent un hébergement dans la région d'Annai. Toutefois, pour les petits budgets, il est possible de dormir en hamac à l'auberge-restaurant Oasis (en chambre cela devrait aussi être bientôt possible, mais pas au moment où nous y étions), au bord de la route, ou à la "village guesthouse", ce que nous avons fait, pour 4'000 GYD. Se renseigner à l'Oasis pour obtenir la clé.

- d'Annai à Lethem, il y a encore 150 km de piste. Nous l'avons fait en 3h45. Cette partie est très belle, mais spécialement éprouvante pour la voiture et les passagers.

 

Passage de frontière Guyana/Brésil

Les deux postes de douane se situent de part et d'autre du pont international sur la rivière Takutu. Côté Guyana, nous avons remis le certificat d'importation temporaire de notre voiture à un agent situé dans le bureau à droite de la route, et fait tamponner nos passeports dans les locaux de gauche.

Côté Brésil, il faut d'abord passer au premier bureau de la douane sur la droite pour se faire tamponner le passeport et remettre un document d'arrivée/départ, puis passer au second bureau pour obtenir le certificat d'importation temporaire du véhicule, valable 90 jours, avec les documents habituels. Lorsqu'on vous demande la valeur du véhicule, indiquez la valeur la plus basse possible. En cas d'amende (pour dépassement du temps autorisé d'importation par exemple), le montant représente généralement le 10% de la valeur déclarée.

 

Trajet Manaus-Porto Velho

2 possibilités : par bateau ou par la BR 319.

Par bateau

Le trajet en bateau prend environ 6 jours. En ce moment, il y a des bateaux qui partent le mardi et le vendredi, le soir (vers 22h00). Nous avons reçu un devis de 1'800 Reals (soit environ 450 EUR) pour le transport de 2 passagers avec une voiture, en pension complète, avec couchage en hamac. Il est possible de voyager moins cher (800 Reals) avec un bateau de transport de marchandises, mais le trajet dure plus longtemps (en tout cas 8 jours, voire beaucoup plus) et le confort est minimal. Nous avons aussi cru comprendre qu'il existe des bateaux proposant un couchage en cabine. En tous les cas, se renseigner auprès de sociétés de transport telles que Transamazonas Logistica e Navegaçao, email talnavegacao@gmail.com, ou Nortecom Transporte e Navegaçao, www.nortecomtransnave.com.br, email ts.transporte@hotmail.com pour avoir des informations à jour. J'ai envoyé des e-mails en portugais en utilisant google traduction et j'ai réussi à obtenir les informations que je voulais. Il est mieux d'arriver au port « Porto Demetrio », R. da Serraria Amazonas, 912 – Educandos, à Manaus, au moins un jour à l'avance pour être sûr d'avoir une place. Il semble possible de régler le prix du voyage au port, directement auprès du capitaine du bateau.

Par la BR 319

Considérée comme l'une des pires routes du Brésil, et de l'Amérique du Sud, il n'est envisageable de l'emprunter, à l'heure où nous écrivons (mai 2016) que si elle est relativement sèche. Se renseigner en appelant par exemple auprès d'hôtels à Careiro Castahno ou Humaita, localités situées au début et à la fin de la partie difficile. Il faut de plus être aventurier dans l'âme, avoir un véhicule à 4 roues motrices et en bon état. Il ne faut pas compter sur le fait qu'une dépanneuse fera le trajet pour aller chercher votre véhicule au milieu de la BR 319...

Prévoir une réserve d'essence permettant d'être en autonomie sur 500 km, en comptant qu'on consomme plus en allant à petite vitesse, une bonne réserve d'eau et des vivres permettant de survivre en autonomie jusqu'à 3 jours, pour avoir de la marge.

A Manaus, il y a plusieurs bacs qui font la traversée jusqu'à Careiro da Varzea, avec des départs toute la journée, entre 6h et 18h. Les horaires qui étaient affichés n'étaient pas très clairs pour nous, mais on estime que le temps d'attente, en arrivant à n'importe quel moment, ne devrait pas dépasser 1h30. De nombreux stands de restauration bordent la route qui mène au bac, sur laquelle les voitures se mettent en file d'attente.

La traversée Manaus – Careiro da Varzea nous a pris 1h30 la première fois, 1h00 la seconde. Le trajet de retour est plus rapide, 45 minutes, en raison du sens du courant. Nous avons payé 30 Reals à chaque trajet.

Le tronçon Careiro da Varzea – Careiro Castanho fait 100 km, la route est asphaltée et en bon état, avec quelques nids de poule. Nous l'avons fait en 1h30.

Nous avons dormi à Careiro Castanho à l'hôtel Castanho, pour 50 Reals. Il y a beaucoup de moustiques et nous étions contents d'avoir notre tente moustiquaire.

Les dernières stations d'essence officielles sont à Careiro Castanho, ne pas oublier d'y faire le plein.

Vers le km 177, jusqu'auquel il y a encore une route asphaltée correcte, on arrive à la localité Tupana, où il est possible de dormir (Pousada Tupana). Nous avons aussi vu un panneau « Se vende Gasolina », il devrait donc être possible de s'y approvisionner en essence, mais nous ne miserions pas tout là dessus.

Ensuite commencent les alternances de route boueuse /à résidus d'asphalte.

En allant très tranquillement (moyenne de 22km/h) on arrive, 4h30 après avoir quitté Careiro Castanho, à une localité (Borba ?), environ au km 240 de la Br 319, dans laquelle il faut prendre un bac pour traverser une rivière. Klaxonner en arrivant. La traversée coûte 20 Reals. Il est possible de se restaurer de l'autre côté de la rivière.

Vers le km 300, commencent les ponts de bois. Les premiers sont en bon état. Lorsque nous sommes passés, plusieurs ponts conséquents étaient en construction par la DNIT. Nous avons entendu dire que, d'ici deux semaines, la remise en état serait telle qu'il serait beaucoup plus aisé pour les bus de transport de personnes de passer. A noter, que même dans l'état actuel, en tout cas deux compagnies de bus (dont Transbrasil), s'aventurent sur la BR 319 !!! Tranbrasil met 27 heures non stop pour faire Porto Velho – Manaus. Ils sont fous ces Brésiliens.

Vers le km 350, commencent les ponts de bois en état catastrophique. C'est à ce niveau que nous avons rencontré quelques soucis.

Après le km 400 environ, les ponts redeviennent corrects.

La première station-essence après celle de Careiro Castanho est apparue à la localité Sao Paolo, où il est également possible de dormir et se restaurer, vers le km 600. Après Sao Paolo, il y a encore un tronçon très boueux, mais plat. La ville d'Humaita n'est plus qu'à 80km de Sao Paolo.

De Humaita à Porto Velho, la route est bonne. Rester toutefois vigilant, il y a quand même quelques trous, qui peuvent faire mal quand on roule vite.

On nous a dit qu'il n'y a pas d'âme qui vive sur 400km de la BR 319, c'est faux. Il y a certes de longs tronçons inhabités, mais on rencontre quand même régulièrement des habitations, et les gens, généralement très gentils, sont prêts à aider s'il le faut. Il y aurait également un téléphone au niveau de chaque antenne de fibre optique de la société Embratel, éloignées de plus ou moins 40 km les unes des autres.

 

Passage de frontière Brésil – Pérou à Assis Brasil/Inapari

A la frontière brésilienne, il faut aller dans le bâtiment à gauche de la route, dans le premier bureau, pour se faire tamponner le passeport. Ensuite, se rendre dans le bureau du même côté de la route un peu plus loin pour remettre le certificat d'importation temporaire du véhicule.

Passer le pont et traverser la petite ville d'Inapari.

La douane péruvienne se trouve à la sortie d'Inapari. Il faut d'abord se présenter à l'immigration, du côté droit de la route, où il faut remplir une feuille d'arrivée. Ensuite, il faut se rendre au bâtiment situé un peu plus loin de l'autre côté de la route pour faire le certificat temporaire d'importation du véhicule. En plus des originaux, les copies de 3 documents nous ont été demandées: la carte grise, le passeport et le permis de conduire.

Nous avons mis deux petites heures entre l'arrivée à la frontière brésilienne et le départ de la frontière péruvienne. Il n'y a rien à payer.

Il est nécessaire d'avoir quelques S./ au moins pour payer les deux péages, de chacun S/. 6.20, sur la route de Puerto Maldonado, et pour faire un plein. Il est possible de changer des Reals ou Euros ou USD à Inapari. On nous a offert 0.9 S/. pour 1 Real. Pour les Euros, le taux qui nous a été proposé était de 3.3 S./ pour 1 EUR, ce qui n'est pas avantageux. On peut trouver des taux plus avantageux à Puerto Maldonado (notre hôtel nous a offert 3.65 S./ pour 1 EUR).

L'essence est deux fois moins chère au Pérou qu'au Brésil (nous avons payé S/. 84 pour un plein).

On nous a informé que l'assurance RC véhicule SOAT ne peut être faite à Inapari, mais à Puerto Maldonado (par ex. auprès de « Multiservicios y comercio SOL, JR. Gonzales Prada no 600 Esquina Av. Ernesto Rivero). Nous avons payé S/. 40 pour un mois. Documents demandés: copie du passeport et de la carte grise.

 

Passage de frontière Pérou - Bolivie à Yunguyo/Copacabana

La douane péruvienne est ouverte de 7h30 à 19h00, avec une interruption entre 12h00 et 13h00.

L'immigration semble être ouverte non stop.

Si vous arrivez trop tard, il y a des hôtels à Yunguyo, qui au passage n'est pas désagréable à découvrir.

Aucun souci pour passer la douane. Nous avons remis le certificat d'importation temporaire à la douane péruvienne, à droite, puis avons fait tamponner nos passeports, à gauche. Nous avons ensuite demandé aux douaniers de nous ouvrir la barrière pour pouvoir passer.

Du côté bolivien, il faut d'abord aller remplir la carte d'arrivée et faire tamponner le passeport (2ème bâtiment à gauche), puis se rendre à la douane (1er bâtiment à gauche), où paissent paisiblement des moutons.

A la douane, on nous a demandé une copie du passeport, de la carte de sortie de Bolivie pré-remplie et tamponnée, de la carte grise, du permis de conduire et des 2 premières pages des documents d'assurance pour la voiture (l'assurance que nous avons conclue avec Allianz Argentine couvre la Bolivie). Il y a un petit kiosque à côté du bureau d'immigration qui fait également des photocopies et du change. L'officière de la douane est venue contrôler les numéros de plaque et de châssis, puis nous a remis le certificat d'importation temporaire et nous a levé la barrière.

Il est possible de faire de changer des EUR en BOB (boliviano boliviano) au marché à Yunguyo, pour un taux correct de 1 EUR = 7.3 BOB (au 29 mai 2016). C'est le meilleur taux que nous ayons négocié à Copacabana, où le taux généralement offert est de 1 EUR = 7 BOB. Un taux plus avantageux est offert à La Paz.

 

Continuation du voyage en arrivant par avion au Brésil

Au Brésil, le permis d'importation temporaire d'un véhicule est donné pour trois mois. Il est prolongeable de trois mois au maximum pour une année. Normalement, on n'est pas censé quitter le territoire en y laissant le véhicule. 

Pour les voyageurs, il n'est pas obligatoire de posséder une assurance responsabilité civile pour les dégâts causés par son véhicule. Nous avons en vain cherché une agence prête à nous assurer la Terios au Brésil pour un mois. Mais nous avons cherché à distance depuis l'Europe, ce qui complique un peu les choses. Du coup, après notre arrivée par avion, nous avons roulé sans assurance au Brésil (ce que nous ne recommandons naturellement pas). Une autre option aurait été de prendre l'assurance de 4 mois minimum chez Allianz (valable, outre au Brésil, en Argentine,au Chili, en Bolivie, au Paraguay et en Uruguay) via l'agence Speiser Seguros à Buenos Aires, pour un montant d'environ 130 EUR (au 20 novembre 2016). Si quelqu'un connaît une agence qui assure les véhicules immatriculés à l'étranger pour une courte période de temps au Brésil, c'est volontiers que nous sommes preneurs de l'info!

Il y a beaucoup de péages au Sud du Brésil. Au Nord, plus rien à partir de Salvador de Bahia. 

 

Trajet en bateau de Belém à Macapá

De Belém, des bateaux partent tous les jours pour Macapá, sauf le dimanche (info de décembre 2016). Les horaires et ports d'embarcation varient selon les jours. Le trajet nous a pris environ 27h.

Il est possible d'obtenir des infos et d'acheter son billet auprès de l'agence Macamazon, avenida Castilho França 716 à Belém (proche du port Hidroviaria). Communiquer par what's app avec Josias au +55 91 8177-2177.  http://www.macamazon.com.br/precos.html

Le prix par personne en hamac est de 150 RS. Pour la voiture, nous avons payé 600 RS. Il est possible de dormir en cabine pour 225 RS (avec toilettes communes) ou 250 RS (toilettes privées). En décembre 2016, Macamazon n'acceptait que les paiement en espèces.

Le petit déjeûner est compris dans le prix. Les repas de midi et du soir coûtent 15 RS par personne.

Nous avons amené notre véhicule la veille au soir du départ du bateau au port d'embarcation des marchandises, en compagnie du gérant de Macamazon, auquel nous avons confié les clés. La Terios a été embarquée à marée haute dans la nuit. On nous a proposé de dormir sans frais supplémentaires dans le bateau avant le départ, afin de profiter de notre unique soirée à Belém.

Il ne faut pas embarquer au dernier moment pour avoir une place à côte à côte en hamac!

A l'arrivée au port de Santana (à 20 km de Macapá), nous avons payé une taxe de débarquement de 30 RS.

 

Trajet de Macapá à Oiapoque (21-22 décembre 2016)

590km séparent Macapá de Oiapoque. Nous sommes partis vers 17h00 de Macapá et avons roulé jusqu'à la tombée de la nuit pour nous arrêter 140km plus loin à Ferreira Gomes, un sympathique petit hameau amazonien pourvu d'en tout cas une pousada et de trois restaurants. Les blattes y sont deux fois plus grandes qu'à Kourou. Il est recommandé de ne pas faire le trajet Macapá-Oiapoque de nuit. Il y a régulièrement des villages et des pousadas. Nous avons fait le plein en partant de Macapá, et nous aurions eu la possibilité de prendre de l'essence plus tard sur la route. Nous n'y avons toutefois pas pensé, et nous avons dû faire appel à notre jerrican sur la piste. Par prudence, même nous recommandons en tous les cas de partir avec un jerrican de secours rempli. 

Les 426 premiers km sont asphaltés. Puis, 114 km de piste. Bien que la saison des pluies eût déjà bien commencé le 22 décembre, la piste était dure et n'importe quel véhicule était en mesure de passer. Nous avons rencontré une seule pente assez raide et boueuse où la question de la nécessité du mode 4x4 nous a effleuré l'esprit, mais la Terios a franchi la difficulté comme une fleur avec les deux roues motrices arrière. Nous y sommes allés doucement pour ménager nos amortisseurs, la piste comportant des stries dures et de nombreux trous et bosses. Il y a une trentaine de ponts en bois en bon état à traverser. Nous avons croisé des véhicules régulièrement et souvent. L'asphalte revient 50km avant Oiapoque. Nous avons mis 4h30 pour parcourir le 114km de piste.

 

Traversée de Oiapoque à Saint-Georges en Guyane

A Oiapoque, se rendre à la Receita federal, située au bord du fleuve, après la station essence, rua Joaquim Caetano da Silva, pour faire tamponner le permis d'importation temporaire du véhicule. Ne pas oublier de se rendre également à la Policia federal pour faire tamponner son passeport.

Puis se rendre auprès de la société Lunay (Rua Honorio Caetano da Silva 1), qui possède deux traversiers effectuant le trajet de Oiapoque à Saint-Georges, en Guyane. Luiz, le patron, facture 200 EUR lorsqu'il y a un seul véhicule, 120 EUR pour 2, 100 EUR pour 3 et 80 EUR à partir de 4 véhicules. Contact: balsalunay@hotmail.fr, et les numéros de téléphone ci-dessous. Le trajet dure environ 30 minutes

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